Les champignons, une biomasse pour l’industrie
Les champignons, une biomasse pour l’industrie
Une biomasse, tout simplement est une matière première que vous pouvez l’utiliser telle quelle, ou bien vous pouvez la transformer en divers produits et substances par des extractions biochimiques et biologiques simples. C’est comme du pétrole, sauf que ici, la biomasse est une ressource renouvelable et environnementale, qui peut se reproduire grâce à la biotechnologie.
Dans cet article de “Les champignons, une biomasse pour l’industrie au Maroc”, cette biomasse s’appelle “le Mycélium” des champignons comestibles, comme une matière première dans l’industrie.
Le mycélium des champignons filamenteux (Figure 1), aussi appelé le blanc du champignons, est une matière première très riche en molécules bio-actives, comme les enzymes, les polysaccharides, les vitamines…etc. Avec cette richesse dans sa composition biochimique naturelle, le mycélium aujourd’hui est une biomasse à haute valeur ajoutée très valorisée dans le secteur biotechnologique.
Comment on peut utiliser cette biomasse dans la production des matériaux, des médicaments, des biofertilisants, biostimulants et bien aussi autres produits à hautes valeurs ajoutées ?
Les applications sont diverses, et le mode d’utilisation du mycélium dépend du type de produit. En général, dans n’importe quelle industrie qui utilise le mycélium, la première phase est de produire le mycélium en masse sur des déchets organiques issus de l’agriculture ou autres secteurs, par exemple: la paille, la sciure du bois, le son des graminées, marc de café… en général tout substrat organique, ainsi une valorisation de ces déchets en biomasse exploitable. Cette phase est une phase générale pour n’importe qu’elle production et utilisation à base des champignons.
Après la culture du mycélium (blanc de champignons) sur un substrat, on passe vers la partie transformation et extraction. Ici, les méthode de la production et de la transformation changent selon le type de la production.
I. Fabrication des matériaux à base de mycélium
Du cuire, des pots, des chaises, des briques, des emballages pour la conservation (Figure 2)…etc. Plus de matériaux qui se fabriquent aujourd’hui avec un chiffre en augmentation chaque année pour les matériaux à base des biotechnologies des champignons. L’avantage majeur de cette technologie est la conservation des animaux comme les ruminants, les reptiles, les grands chats et d’autres animaux très pour la conservation des écosystèmes naturels. un matériel à base des champignons est très simple à produire ainsi très simple à régénérer rapidement avec production des co-produits comme des biofertilisants et qui nous aident à restaurer les sols agricoles.
La figure 3 montre les étapes de la procédure en générale. Les trois première étapes sont les étapes communes de la culture du mycélium pour n’importe quelle utilisation. Ce qui nous intéresse ici est la 4ème étape dans laquelle on module le mycélium dans des moules selon la forme à produire (des pots, des carrés, des cercles…). Après, on rassemble les différentes parties produites pour la fabrication d’une entité. C’est très simple, très pratique, réalisable à grande échelle et en plus, c’est très durable par rapport aux matériaux à base du pétrochimie. Déjà dans le marché international on trouve plusieurs boites qui ont commencé la production à l’échelle industrielle, comme MycoWorks, qui ont déjà commencé la vante de leur cuire à base du mycélium de champignons, On trouve aussi Ecovative design, une unité de la production à moyenne échelle des emballages à base du mycélium.
“Les champignons, une biomasse pour l’industrie”
II. Extraction des enzymes
Sans doute, les enzymes aujourd’hui sont des produits à grand intérêt dans l’industrie de transformation alimentaire, pharmaceutique, de l’extraction et de la production des oligo- et des monomères. les enzymes jouent un rôle des bio-catalyseurs qui vont accélérer la transformation des aliments, des matériaux, et des déchets biologiques en produits très valorisables, tout en minimisant l’énergie, le temps et le coût d’extraction. Des cellulases, des amylases, des lipases, des polyphénol oxydases, des lignine peroxydases, nitrite réductase, Uréase…etc.
On peut citer plusieurs exemples dans plusieurs industries qui utilisent les enzymes comme produits indispensables pour la transformation et la production. Aujourd’hui, le future des technologies industrielles dépend étroitement de cette transformation en biotechnologies vue son impact sur l’environnement et la durabilité, ainsi sur indépendance des communautés au niveau de la production.
Le mycélium est une source très riche en enzymes, qu’on peut extraire facilement dans un laboratoire destiné à cette activité. Il suffit tout simplement de prendre le mycélium produit par MushLab®, et de suivre un protocole d’extraction par une solution tampon.
La cellulase et l’amylase sont les deux principales enzymes ciblées par MushLab® vue la quantité importante secrétée par nos champignons sur substrat solide de ces enzymes, ainsi l’importance de ces deux enzymes dans les industries. Pour expliquer les processus d’extraction des enzymes à partir d’une biomasse, la video suivante vous donne une idée très simplifiée sur le processus d’extraction du Beta-Amylase, alors que c’est presque pareille avec le mycélium avec quelque variations à considérer.
Les applications industrielles et analytiques en détaille sont présenter dans le documents suivant, généré par Megazyme international Ireland Ltd, une entreprise leader dans la production des kits d’analyse par enzymes, ainsi des enzymes en général.
III. Les biofertilisants et les biostimulants
Ce qui est idéal dans la production des champignons sur substrats, c’est le fait d’avoir des déchets sous forme des biofertilisants. C’est vraiment la plus belle réalité dans cette activité agricole. Le substrat sur lequel pousse les champignons est transformé naturellement par ces derniers en biofertilisants, appelé SMS (Spent Mushroom Substrat) qui peut-être utilisé dans les sols agricoles à côté des unités de la production des champignons. C’est un biofertilisant riche en éléments humiques, en polysaccharides et en acides aminés qui jouent au même temps un rôle des biostimulants.
La notion des biostimulants est abordée récemment dans le monde de l’agriculture moderne. C’est vraiment la notion qui va changer les pratiques agricoles dans le future. La différence entre biofertilisants et biostimulants c’est que dans le cas des biofertilisants, on utilisent ces derniers comme source d’aliments (Azote, Potassium, Phosphate, Calcium, Magnésium, soufre…etc) pour les cultures des plantes dans les champs, et donc on les utilise en grande quantité comme les engrais et les amendements. Par contre, les biostimulants sont des substances utilisées à quantité infime (gramme par hectolitre !!). Malgré, Ils vont stimuler chez les plantes des processus naturels grâce auxquels les plantes vont eux mêmes augmenter leurs rendements en qualité et en quantité sans besoin d’apporter des engrais ni des amendements dans les sols.
Des centaines de recherches scientifiques sur ce sujet à été abordé, et des applications à grande échelle ont été commencé dans les payé développé avec un grand succès de ce genre de stratégie. J’ai travaillé personnellement dans un laboratoire qui fait la production de ces biostimulants, ainsi le teste sur les plantes est toujours positive avec des résultats très étonnants en terme de qualité des plantes aussi que en quantité.
Le projet MushLab® vous offre une biomasse à transformer pour la production des biostimulants. Les processus de la transformation sont facilement à mettre en pratique, il suffit tous simplement de faire une extraction par traitement thermique, chimique ou biologique par des enzymes, suivi par des dilutions dans les eaux destinées à irriguer les sols.
C’est vrais que ça nécessite un laboratoire pour la production, mais les procédures de la production sont vraiment très simple à réaliser.
IV. Production des champignons comestibles
Toutes ces applications mentionnées ci-dessus (et autres non discutées), sont associées principalement à la production alimentaire des champignons comme les pleurotes, le shiitake, les champignons de paris…etc. C’est l’axe du projet dans le cadre de la satisfaction des besoins alimentaires en champignons comestibles ainsi une introduction de ce type des aliments comme alicaments dans le régime alimentaire. Le projet vise l’installation des unités locales de la production pour chaque ville. Le principe de culture des champignons pour des fins alimentaire est déjà discuté dans notre site web dans le lien suivant: Culture des champignons comestibles .