Procédure de la production des champignons: Pleurotes

Un champignon est un vivant ,comme tous les autres vivants dans ses milieux naturels, nécessite une source d’aliment et d’eau ainsi des conditions physico-chimiques favorables pour bien se développer et se croître donnant naissance à des descendants pour assurer la continuité de l’espèce dans le temps et dans le champ.
L’homme à très bien compris ces notions pour réaliser une culture assurant ainsi leur alimentation par agriculture et élevage des végétaux et des animaux.
Les premiers champignons qui ont été cultivés sont les champignons de paris par Louis XIV dans son palais, notamment dans les caves. C’était pas vraiment une culture bien maîtrisée mais une culture bien réussite. Alors que aujourd’hui, la culture des champignons de paris, avec autres espèces bien connues, dominent d’une façon que même il y a des filières spéciales qui étudient seulement ces cultures.

MushLab®, autant qu’une start-up qui fait notamment la production des champignons comestibles , va vous donner aujourd’hui le processus en générale utilisée pour produire les champignons.

I. La production des semences

On a auparavant discuté la notion d’un champignon, et qu’un champignon n’est pas un végétal, donc il ne possède pas vraiment des semences au sens des graines, mais les semences ici sont préparées sous forme des sacs à microfiltre (ou bien des boites) remplies par des graines de blé, maïs ou d’orge stériles (après stérilisation thermique), colonisés par le mycélium du champignon (partie végétative) isolé à partir d’un tissu d’une fructification ou d’une autre culture déjà préparée. Ces  graines s’appellent “LE BLANC DU CHAMPIGNON”, et c’est la base de toute production industrielle de champignon.

II. PRÉPARATION DE SUBSTRAT (La paille, Sciure de bois ou Compost)

Les champignons cultivés sont des espèces saprophytiques, ça veut dire qu’ils poussent sur les cadavres et les débris des végétaux en les dégradant et les recyclant dans la nature, ainsi sur le bois, la paille et autres matières cellulosiques. Analogiquement, les cultivateurs utilisent les mêmes substrats, bois et pailles (dans le cas des champignons à substrat qui nécessite pas un compostage, comme les Agaricus), ou des substrats transformés en composte pour les champignons de paris par exemple. Préparés et stérilisés dans des sac en plastique, des fois enrichis avec des additifs, Ces sac vont être le milieux sue lequel notre champi va pousser.

III. INOCULATION DE LA PAILLE AVEC LE MYCELIUM

Après la sélection du substrat, l’ajout des additifs (comme le son de blé, le gypsum et autres biostimulants) et stérilisation/Pasteurisation, on passe à l’inoculation de substrat.

L’inoculation est un processus très facile à réaliser, et qui consiste à mélanger le mycélium avec le substrat en mélangeant le tout. Le mycélium est sous forme de graines solide, qu’on prend avec les mains et on les disperse sur la paille (Image).

Après, on remplis des sacs en plastique stérile, ou bien des seaux percés, avec la paille inoculée.

IV. L’INCUBATION

Ici nous somme entrain de créer les conditions d’environnement optimales pour la croissance et le développement des champignons, spécifiquement la température et l’humidité, ainsi le photopériodisme (pour la fructification). L’incubation se déroule dans des chambres contrôlées par des systèmes qui assurent la stabilité de ces conditions par des sondes et des appareils spéciales pour chaque élément de l’environnement à contrôler (°C, Humidité, lumière, ventilation… etc). La duré de cette incubation varie selon les espèces à cultiver et même les souches isolées. Mais en générale ça ne dépasse pas les 90 jours (chez le Shiitake).
A noté que l’incubation se subdivise en 2 périodes: la première est la période de la colonisation de substrat dont le mycélium va envahir les sac, alors que la deuxième est la stimulation de la fructification notamment la fructification elle même.

V. LA RÉCOLTE

Après une excellente période d’incubation, et que toutes les conditions sont bien faites (pour la colonisation du substrat et la fructification), on commence la récolte qui se prolonge en 3 fructifications successives (l’idéal), sinon nous obtiendrons 2 récoltes par sac, ce qui rend cette industrie rentable.
Après la récolte, on utilise les déchets de cette culture pour les transformer en biofertilisants, pour les utiliser dans des sols agricoles au but de les enrichir en phosphate, azote et en autres éléments minéraux.

Pour finir, les champignons aujourd’hui participent à l’agriculture biologique, soit par l’utilisation des mycorhizes en association avec des arboricultures et la sylviculture ou bien par la production des biofertilisants SMC (Spent Mushroom Compost).

Restez brancher pour plus d’infos sur la mycologie et la culture des champignons.
MushLab®

Anass Ait Safar

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